En 1976, j’ai vécu et travaillé dans la proche banlieue d’Amsterdam

Dans les années 80, je suis venu très régulièrement visiter cette cité cosmopolite par excellence.
Ville d’ouverture, Amsterdam donne un sentiment de liberté qui d’emblée a impressionné ma jeunesse aventureuse. Mais si tout semble possible à Amsterdam, c’est bien parce que tout y est organisé, même ce qui peut paraître comme le fruit d’une marginalité la plus extravagante.
Or le charme d’Amsterdam m’a toujours paru résider dans l’extrême tolérance déterminée des Néerlandais.
Amsterdam est aussi un port marchand, donc ouvert sur le monde, relié à son réseau de nombreux canaux concentriques qui drainent la ville. Le charme de la « Venise du Nord » est pour moi total : les vastes surfaces de pavés des lieux publics, les ponts à double-levis, les grands musées Van Gogh et Rijks, ses différents quartiers…
Bref, Amsterdam est à la dimension du piéton et aussi, de facto, du photographe épris de curiosité.